
28 mai 2025
FC Radio - Dans l’Ain, 4 de nos 5 députés ont voté contre l’aide à mourir hier à l’Assemblée nationale.
Le projet de loi a tout de même été adopté avec 305 voix pour, 199 contre et 57 abstentions.
Le texte, qui doit désormais être transmis au Sénat, prévoit d’accorder un droit à l’aide à mourir aux patients majeurs, atteints d’une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et qui en font expressément la demande auprès de leur médecin.
Parmi les conditions à remplir :
– être âgé d’au moins 18 ans,
– détenir la nationalité française ou résider de manière stable en France,
– être apte à exprimer sa volonté,
– être en situation d’échec thérapeutique,
– éprouver des souffrances insupportables.
Un examen collégial sera alors réalisé, et une réponse devra être rendue sous 15 jours.
Si elle est favorable, le patient pourra s’auto-administrer une substance létale (par voie orale dans un établissement de santé). Si ce n’est pas possible physiquement, un soignant pourra être autorisé à le faire à sa place. Aucun professionnel de santé ne sera obligé d’y participer : une clause de conscience est prévue.
Le patient pourra se rétracter à tout moment.
Dans l’Ain, sur les 5 députés, 4 se sont prononcés contre :
– Xavier Breton (droite républicaine),
– Jérôme Buisson (Rassemblement national),
– Marc Chavent (Union des droites),
– Romain Daubié (Les démocrates), alors même que le texte était défendu par un député de son propre groupe, Olivier Falorni.
Seule Olga Givernet (Ensemble pour la république) a voté pour.
En revanche, la proposition de loi pour le développement des soins palliatifs a été adoptée à l’unanimité.